tartechoc

Me voilà de retour de l'île merveilleuse de Mayotte étreinte entre Madagascar et le Mozambique. Une double barrière de corail, des coraux et des poissons multicolores, de toutes les tailles, de toutes les formes.
Le premier jour, baignade à Trévani à quelques minutes de Mayotte.
Le second jour, baignade à Ngouja et là... Premières tortues, poulpe en lutte avec des poissons, raie manta. Un festival!
Troisième jour, ballade en bateau à la passe en "S" sous un gros orage.
Les photos vont suivre.
Baptème de plongée. Splendide!
Beaucoup de baignade dans cette eau limpide et chaude. Beaucoup d'émotions devant cette beauté, la diversité, la richesse de la nature. Bref... C'est magnifique!
Le second week end, location d'un bateau car celui de mon père est en réparation.
Le vendredi, départ vers le Sud. Passage près de l'îlot de sable blanc. Arrêt aux îlots Choisyl (ou Choisil ou Choysil?) et magnifique plongée! Il y a un peu de houle.
Le samedi, nous partons vers le Nord et Mtsamboro. Nous allons jusqu'à l'îlot de Mtsamboro et nous y mangeons sur la plage, à l'ombre.
J'adore naviguer. La sensation de liberté, l'horizon infini qui s'offre à nous comme des promesses de voyages possibles. Trop bon!!
Le dimanche, belle marche dans la forêt tropicale sèche : des baobabs magnifiques, des tamariniers, des bambous, etc.
Arrivée sur de belles plages jusqu'à Saziley. Pic-nic à l'ombre d'un baobab. Baignade dans une eau bouillante... presque trop! Retour par un autre chemin sous la lumière de la fin d'après-midi en passant par un chemin de crête avec vue de part et d'autre sur l'océan... Magnifique. Arrivée par la route (où nous ne croisons pas une voiture, c'est plutôt tranquille) au village d'où nous sommes partis. Nous arrivons par le haut du village et nous le traversons. Les gens sont tranquillement installés sur leur terrasse. Les femmes se tressent, les petits jouent, les gens discutent. Tout le monde est dehors, il fait bon.
Belle journée. Magnifique.
Retour douloureux... of course.
Les photos bientôt!

Un petit post depuis Dijon...

Nous sommes 30. Quelques filles et beaucoup de garçons. Beaucoup d'alcool. Peu de sommeil. Une organisation foireuse. Ambiance étrange... Tantôt amorphe, tantôt survoltée. Impression d'être hors de la réalité, hors de la vie normale. Les neurones s'entrechoquent sur fond de cris, chansons paillardes, paroles incohérentes. Qu'ont ils fait de nous????!! Chacun y va de son "pétage de câble". Les cubis de vin, bouteilles de rhum, gin, sky, vin aussi, coulent à flot et tout ça se termine par des batailles de mayonnaise, de jambon... Le sol de la cuisine est un champ de bataille culinaire!

Les visages enjoués, souriants et épanouis du premier jour se sont mués en faces blafardes, cernées, désabusées! Pour un voyage d'étude, on se demande sur quoi porte l'étude. Une expérimentation sur les conséquences de l'enfermement physique et psychologique sur des sujets sains???

La blague...

Hier, vendredi, j'ai rempli ma petite voiture jusqu'au plafond, j'ai fait les niveaux, vérifié la pression des pneus et c'est parti! C'était "single to go" et pas "twin to go" comme le veut le nom de ma monture... Bordeaux, sa rocade, son ciel gris, pluvieux, sombre. J'ai compris pendant ce séjour dans l'Ouest, l'expression que l'on prend en exemple à l'école pour définir la comparaison je crois "quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle". Baudelaire aurait-il vécu à Bordeaux? Lourd peut-être pas mais bas, oui. Je suis éreintée. Je roule en tentant de me maintenir éveillée et vigilente. J'écoute la radio, je chante, je mange des maltesers périmés... Finalement arrêt dodo une heure après mon départ. Une bonne petite sieste dans la voiture, rien de tel pour repartir en pleine forme (avec les genous en vrac car vous l'aurez compris, j'ai une petite voiture et des jambes, ma foi, plutôt longues!). Je dépasse Toulouse, et je roule jusqu'au département de l'Aude. Soudain, tout change : le ciel semble reprendre sa taille, sa profondeur, sa hauteur, sa luminosité normale, naturelle, habituelle!! La lumière de cette fin d'après-midi est splendide. Je m'arrête encore sur une aire (ou j'apprends à la radio que l'auteur des Bienveillantes qui s'était vu refuser la nationalité française il y a qq temps, l'a obtenu finalement juste après son goncours... Ca alors! Quelle coincidence! Les gars ont ré-examiné son cas) Je quitte le parking et je grimpe à pied sur une butte (une mini-colline en quelque sorte). Mes pas écrasent des tissus végétaux desquels se dégagent alors les odeurs de mon enfance. Thym, fleur d'amandier, pins... Le mistral souffle. Le mistral, enfin. Il me décoiffe et je détache mes cheveux pour les laisser danser librement. Les pétales blancs des fleurs d'amandiers sont décrochés par les bourrasques et troublent ma vision. Je me crois dans un film. Je me sens bien. Je me sens chez moi comme après une très longue absence. Je me couche sur l'herbe piquante des forêts dégradées du Sud de la France. Je touche cette terre. Mes racines sont ici. Des minutes passent. Le bleu profond du ciel, presque insolent, en ce mois de mars. Je reprends la route... On the road again à ma manière, of course! Des heures... Béziers, Montpellier, Nîmes, Aix, St Maximin... La nuit est tombée. La maison est vide et gelée. Mes deux petites bêtes noires m'accueillent, un peu farouches, puis plus du tout. C'est bon de rentrer.

Musica brasileira!

Fin d'après-midi, au bord de la Mana, à Mana, dans l'Ouest de la Guyane. On peut dire qu'on se la coule douce ce soir là. Superbe lumière du soleil couchant. Petite pause sur un banc Avant d'aller grignoter chez un "Chinois" et de passer une divine nuit dans notre camion-maison, en bord de mer vers Awala. Je ne parle pas du réveil au soleil levant, la musique des vagues, le sable et les palmiers...

Autre contexte : métropole en novembre!! Chez moi, enfin, chez un de mes "moi". Les pieds de mon amour. Les deux cette fois! Avouez qu'ils sont pas mal tout de même. Sur fond de carreaux rouges (on dit malon en Provence pour carreau. je ne sais pas s'il y en a qui connaisse??). Bref, c'est dans un petit village du var pour être plus précise. j'en dirait plus une autre fois. Il y a tant de choses à dire...

Un pied "terrible" à la frontière France-Brésil... Au bord de l'Oiapock qui suit paisiblement son cours... Le pied de mon amour. Pour vous, ce n'est qu'un pied. Pour celle qui est loin de son homme, cette photo évoque des souvenirs. C'était l'été dernier. Après 3h de route et la courte traversée du fleuve, nous nous retrouvons au Brésil. Le calme d'une pousada à l'extérieur de la ville, au bord du fleuve. Une petite plage, un ponton, un accueil... Je mettrai les coordonnées en ligne!